mardi 7 et jeudi 9 le refus de l'asservissement n'est pas un luxe
Par Scalp18 le lundi, juin 6 2016, 21:22 - Lien permanent
La mobilisation contre la loi El Khomri
a faibli la semaine dernière.
Hollande et sa basse cour ont logiquement choisi d'en profiter pour tenter d'imposer cette loi monstrueuse.
Chaque régression sociale se paie très cher.
Si cette lutte est perdue, les chômeurs et les pauvres seront encore plus asservis ; leurs indemnités, leurs salaires baisseront pour qu'Hollande puisse diminuer les impôts de l'aristocratie de l'argent qui dirige la "douce France".
Si cette loi est appliquée,
le pays tout entier en subira les conséquences les plus graves.
Même les plus riches n'ont pas intérêt
à vivre dans une dictature du pognon.
Même pour les plus riches, une République
est préférable à une tyrannie à façade démocratique.
Alors pour les pauvres, autant dire que le pire est à venir si leurs patrons peuvent les licencier pour une bouchée de pain et sans raison valable. Ce type de licenciement est déjà largement pratiqué chez les travailleurs "détachés" et de trop nombreuses professions.
Quand un pays glisse vers l'esclavage,
chaque citoyen est menacé.
Plus une société est inégalitaire plus elle est violente.
Et il faut être naïf pour croire que seuls les pauvres subiront les conséquences d'une telle régression démocratique.
Cette loi est faite pour abaisser le coût du travail.
Mais pour tout citoyen doté d'un minimum de bon sens, abaisser le coût du travail, c'est une autre manière de dire : baisser les salaires.
Qui a voté Hollande pour voir son salaire baisser ?
Qui a voté Hollande pour devenir un objet jetable ?
Qui est assez bête pour croire que la diminution
des indemnités de licenciements créera des emplois ?
Les conséquences d'une telle loi sont trop graves
pour que la partie républicaine de notre Peuple
renonce à son retrait.
Cette loi est inacceptable.
Même si la lutte échoue à court terme,
même si cette confrontation
doit durer des années ou davantage,
nous n'accepterons jamais de devenir jetables.
Nous combattrons toujours
la répression syndicale et politique qu'une telle loi implique.
Chaque jour de grève, chaque manifestation,
nous auront rapprochés des conditions nécessaires
pour nous débarrasser de cette loi et de ceux qui ont trahi
les valeurs républicaines qu'ils avaient le devoir de servir.
Pour l'instant, il est encore possible de contraindre
un gouvernement affaibli à retirer cette loi.
rassemblement à Bourges
mardi 7 juin
à 17h30
place du 8 mai 1945
manifestation à Bourges
jeudi 9 juin
à 10h30
place Séraucourt