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mardi 5 mars 2013

L'Accord National Interprofessionnel du 11 janvier nous rappelle que le patronat obscurantiste a besoin de syndicats corrompus pour voler les salariés.

Les pourris qui ont signé ce torchon sont les suivants :

la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC.

Parisot, l'épouvantail qui dirige le Médef, parle d' »accord historique » et félicite donc ces organisations au moins implicitement.

Pour un syndicaliste, doté d'un minimum de sens moral, ce serait un grave problème.

Pour des professionnels du mensonge, c'est une journée comme les autres.

Cet « accord » rend possible l'application d'un accord d'entreprise plus défavorable que la convention collective, si le patron invoque de « graves problèmes conjoncturels ».

Il n'est pas nécessaire d'être économiste pour comprendre que ces braves dirigeants, qui font payer leurs crises aux salariés, ne connaîtront pas de graves insomnies s'ils utilisent ce moyen pour baisser les salaires.

Cet accord obligera les salariés à accepter plus de mobilité sur leurs lieux et postes de travail.

Les droits des salariés seront revus à la baisse pour toute contestation d'une décision patronale aux tribunaux des prudhommes.

En échange, les salariés n'auront qu'une promesse floue de voir leur emploi « sécurisé ».

La seule chose qui permette aux salariés de sécuriser leurs emplois, c'est d'agir collectivement pour réduire la capacité de nuisance du Médef et contraindre le « camarade » Hollande à mener enfin une politique de création d'emplois de Services Publics.

C'est dommage, mais il n'y a jamais eu que la grève pour faire changer d'avis un patron égoïste et un président conformiste.

Hollande croit que le principal moyen de « restaurer » la compétitivité de notre économie consiste à faire baisser les salaires.

Il se trompe.

C'est l'investissement dans la recherche, la création de plusieurs millions d'emplois d'utilité publique et le refus de la concurrence déloyale qui peuvent nous permettre de sortir de la crise des ultras-libéraux.

Cette crise est entretenue pour demander toujours plus d'efforts à ceux qui vivent de leur travail pendant que les banquiers recommencent à spéculer.

Retrouvons nous à l'appel de la CGT et de Sud Solidaires dans la grève et dans la rue,

mardi 5 mars

BOURGES 10 h 30 Place Séraucourt

VIERZON 10 h 30 Forum République

ST-AMAND 10 h 30 Place Carrée

ST-FLORENT 10 h 30 Place de la République

LA GUERCHE 10 h 30 Place du Général de Gaulle