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insoumis nous resterons !

Samedi 6 novembre, ceux qui ne laissent pas les télés de l’UMP penser à leur place seront dans la rue parce que le progrès démocratique n’est jamais donné, mais toujours arraché aux obscurantistes.

Sarkozy et son parti du Médef sont des obscurantistes parce qu’ils piétinent tous les jours les valeurs républicaines qu’ils ont le devoir de servir.
La redistribution des richesses du pays à ses amis milliardaires, le refus de créer le moindre emploi, la destruction progressive de la Sécurité Sociale, la stigmatisation des gens du voyage et des sans papiers, les milliards distribués à des banquiers malhonnêtes, suivi de la volonté de faire payer aux salariés le coût des erreurs commises par ces mêmes acteurs de l’escroquerie sarkozienne, tous ces crimes contre la Démocratie devraient conduire leurs auteurs devant des tribunaux populaires.

Il y a bientôt 21 ans tombait le mur de Berlin.

Pour les faibles d’esprits, c’était la fin de l’Histoire, le communisme était mort.

En 2010, Sarkozy nous a montré que l’ultra-libéralisme est un totalitarisme qui a plus de points en commun avec le stalinisme qu’il n’a l’habitude de le revendiquer.

Si la bataille des Retraites n’a pas été victorieuse pour ceux qui produisent la richesse économique du pays, les sarkowboys auraient tort de croire qu’ils ont gagné.

Les ultra-libéraux ont pour l’instant perdu la bataille de l’opinion.
La majorité, qui semblait prête à accepter de se faire plumer, a commencé à entrevoir que cette soi-disant réforme des retraites pouvait n’avoir pour objectif que de remplir les poches des assureurs privés avec l’argent des contribuables, comme les banquiers de l’UMP se sont bien servi pour faire payer leur crise aux salariés.

Il faut lire les informations diffusées sur le site du journal Politis à propos de la société Sevriena pour mesurer l’ampleur de la confusion qui existe chez les Sarkozy entre leurs intérêts privés et ceux du pays.

Ce cynisme politique finit par écoeurer l’électorat le moins formaté de l’UMP.
Si la majorité du pays ouvre progressivement les yeux sur le Reagan français, il reste aux forces de gauche un grave problème à résoudre ; un problème qui explique aussi pour une part l’échec relatif de cette mobilisation pour les Retraites.
Si la droite sait ce qu’elle veut, une société où l’humain est à vendre, la gauche de gouvernement, elle, reste pour certains de ses éléments sarko-compatible.

Nous n’avons pas beaucoup vu et entendu les Manuel Valls, les Moscovici, et autres DSK proposer une autre politique que celle de Sarko en matière de Retraites. Ce n’est pas un hasard : ils approuvent l’essentiel de la politique de Sarkozy et s’en différencient de manière marginale.

L’essentiel du travail qui attend maintenant la gauche de gouvernement sera de proposer une politique qui s’oppose réellement à une conception ultra-libérale du progrès économique.
Aujourd’hui, les principaux dirigeants de la gauche de gouvernement prévoient l’exact contraire.
Ils se préparent à commettre les mêmes erreurs que celles commises par l’équipe de Jospin :
privatiser les Services Publics le plus vite possible, créer au mieux 30 % des emplois nécessaires pour résorber le Chômage et faire redémarrer l’économie sur des bases saines, renoncer à toute fiscalité sérieusement redistributive, renoncer à neutraliser les concentrations financières qui violent quotidiennement les valeurs de notre République, sous évaluer les questions de santé publique, etc...
Les salariés vont devoir reconstituer une culture de la revendication démocratique malgré leurs élites.
Nous allons devoir reconstruire idéologiquement le monde du travail et cela ne pourra pas se faire dans la facilité.

La tâche est immense... c’est une raison de plus pour ne rien lâcher aux ultra-libéraux et à la part sarko-compatible des dirigeants de gauche.

à Bourges, 14h30 Place Séraucourt
à Vierzon, 10h30 Forum République
à St Amand, 10h30 Place Jean Girault
à La Guerche, 11h00 Place du Gal de Gaulle

Commentaires

1. Le vendredi, novembre 5 2010, 23:54 par guetteur3

Paradoxalement, cet échec provisoire du monde du Travail reste porteur d'espoir.

L'image de Sarkozy est durablement atteinte et ce n'est pas sa dernière petite phrase sur la Sécu qui sortirait gagnante de sa "réforme" qui risque de faire illusion.

Les journalistes des télés UMP se gardent bien d'évoquer l'affaire Sevriena, le sujet est devenu trop brûlant et le pouvoir sait que les braises pourraient bien reprendre de la vigueur pour peu que le petit commerce familial soit mis devant les yeux du plus grand nombre.

2. Le samedi, novembre 6 2010, 00:02 par Vincent
Le pouvoir se sent menacé.
Il n'hésite pas à recourir aux bonnes vieilles méthodes : menacer les salariés grévistes de sanction voir de licenciement.
La discrimination syndicale n'est pas une nouveauté dans le sarkoland, mais cet acharnement répressif témoigne d'une réalité qui prouve l'utilité de ces grèves :
le pouvoir a peur
.
S'il pensait ne courir aucun risque, il ne se donnerait pas la peine de menacer les salariés grévistes...
Nos mobilisations sont donc particulièrement utiles, même si cela ne se voit pas immédiatement.