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grève interprofessionnelle et manifestations

jeudi 29 janvier 2009

pour une économie démocratisée



Plus le temps passe, plus le gouvernement Sarkozy montre son véritable visage : celui d’esprits viscéralement médiocres.
Le problème avec la médiocrité, comme avec la bêtise, c’est qu’à partir d’un certain niveau d’incompétence, le peuple doit payer pour les erreurs commises par ceux qui se regardent comme une élite.

Tous les pays de notre planète sont frappés par la pire crise
depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Dans un tel contexte, le service minimum du bon sens voudrait que le gouvernement prenne en compte les réalités qui conditionnent l’avenir économique de notre pays :
notre pays est “riche” par rapport à la plupart des autres pays du monde.
Les pauvres peuvent s’en rendre compte en regardant passer les BMW et autres Mercedes des électeurs de Sarkozy qui prétendent payer trop d’impôts.
Les ouvriers et les cadres français, même sous-payés, coûtent encore plus cher que les esclaves du goulag chinois et des autres pays pauvres.
Nous n’avons donc aucune chance d’être compétitifs sur le plan du coût de la main d’oeuvre, face aux pays du Tiers Monde.
Pour préserver notre développement économique, nous devons vendre des biens et des services de meilleure qualité que ceux produits en Chine et dans les pays en voie de développement.
Pourtant, la seule solution que le président Sarkozy connaisse, c’est d’abaisser, sans le dire, le coût du travail, notamment, en baissant les cotisations payées par les patrons.

Baisser les cotisations des patrons,

c’est diminuer les recettes de la Sécurité Sociale ;

et donc baisser les retraites, les indemnités en cas de maladie et les allocations familiales.
Appauvrir les chômeurs, les ouvriers et les cadres, c’est le plus sûr moyen de faire régresser notre économie, puisque la consommation intérieure diminuera dans la proportion où le gouvernement aura fait baisser le niveau de vie des pauvres et de la classe moyenne.
La situation est donc grave.

En France, ce sont les amis politiques du président
qui ont dirigé notre économie dans ce précipice.


La partie lucide de la république doit se mobiliser pour que la politique de baisse du coût du travail soit remplacée par une politique de valorisation du travail.
Cela tombe bien ; le candidat Sarkozy s’était engagé à valoriser le travail : il est donc temps de le contraindre à respecter sa promesse électorale et surtout à respecter celles et ceux qui construisent jour après jour le progrès économique du pays.

Pour que le président Sarkozy cesse de faire régresser notre économie,

pour une politique Publique de la Recherche à la hauteur des enjeux technologiques actuels,
pour que le président Sarkozy cesse de vandaliser les Services Publics,
pour qu’il cesse de museler les juges d’instruction
( les seuls à pouvoir enquêter sur les financements politiques illégaux ),

pour qu’il cesse de sélectionner les journalistes de la télévision publique en fonction de leur proximité avec l’UMP

( ceux du privé étant par nature déjà achetés ...),
pour qu’il cesse de salir l’image de la France en interprétant de manière raciste la législation sur le droit d’asile,
pour une politique de lutte sincère contre le Chômage et la Pauvreté,
pour la Liberté, l’Egalité et la Fraternité :

Manifestons, jeudi 29 janvier,

à 10h30 place Séraucourt, à Bourges
et partout en France, avec les syndicats.