SCALP18

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la réponse du SCALP18 au président de l'UMP du Cher

Ce qui est bien plus que dégueulasse, ce qui va au delà des mots, c’est ce qu’a fait Maurice PAPON. Le crime contre l’Humanité, c’est ce qu’un être humain peut faire de pire. Nous n’avons pas accusé M. VINCON d’avoir tenu des propos fascistes, mais d’avoir conservé son soutien public à un homme condamné pour complicité de crime contre l’Humanité.

Effectivement, “ce n’est pas la faute de Serge VINCON si, en 1940, Maurice PAPON a eu des activités qui ont bafoué l’honneur de la France”, mais c’est la responsabilité d’un sénateur / maire d’avoir choisi de témoigner en faveur de PAPON à son procès.

Le respect des personnes n’implique pas la négation des erreurs commises. Et, pour nous, cette erreur là retire à celui qui la commet la qualité de républicain.

La réponse du président de l’UMP est à restituer dans une chronologie qui n’est pas glorieuse pour la famille ultra-conservatrice à laquelle M. VINCON a appartenu. Les élections régionales de 1998 ont été l’occasion pour une large partie du RPR de pactiser avec le Front National, le parti dont l’incontestable gourou présente les crimes des nazis comme “un point de détail”.

Il ne faut pas oublier, que le modèle politique de M. SARKOZY, c’est Silvio Berlusconi, l’homme politique italien qui a construit sa carrière sur une alliance avec les principales formations de l’extrême droite de son pays. Lorsque nous prenons en considération le fait que M. SARKOZY ait choisi de ne pas exclure un possible pacte avec le Front National, surtout si celui-ci devait être relooké par la future présidente de la dynastie LE PEN, nous ne pouvons que constater à quel point la complaisance à l’égard de la France de Vichy a été consubstantielle à toute l’histoire de la droite française des dernières décennies.

En résumé, nous respectons et respecterons les personnes. Mais nous n’avons pas de crises d'hypocrisie à partager avec ceux qui investissent les institutions républicaines pour les mettre à leur service, comme une aristocratie de l’argent prête à pactiser avec les néo-pétainistes pour conserver ses privilèges.

Plutôt nazis que communistes, voilà le prêt à penser qui a si bien réussi aux allemands des années 30, voilà ce qu’une organisation antifasciste doit combattre.