SCALP18

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Contre les amalgames, pour une lecture démocratique des faits

Bourges : Une confrontation physique entre des militants du FN et des adhérents du SCALP18 accompagnés de sympathisants a eu lieu dans la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 mai 2003. Les comptes rendus donnés par le Berry Républicain et la Nouvelle République dans leurs éditions du vendredi 30 mai légitiment ce communiqué rectificatif :

1. En effet, les incidents survenus le jeudi 29 mai vers 1h00 du matin, impliquant les militants du FNJ et un groupe de personnes constitué entre autres de militants du SCALP18, sont à dissocier des incidents survenus le même jour vers 16h00 qui attestent de l’irascibilité des militants du FN à l’égard d’une jeune fille non adhérente au SCALP18 . Les militants de notre organisation n'étaient pas présents lors de ce 2nd incident impliquant les militants FN. Moins de 24h après s’être illustrés par des comportements délictueux, les militants du FNJ, dopés par l’impunité qui leur est systématiquement accordée, ont estimé utile d’en rajouter dans l’agressivité et les pratiques d’intimidation à l’égard d’une jeune fille qui a dû appeler la police . Cette seule réalité suffit à dresser un tableau représentatif de l’état d’esprit des militants du FNJ18.

2. Quels objectifs politiques poursuivent ceux qui mettent au même niveau une organisation antifasciste et les militants d’un parti dont le chef incontestable soutient en compagnie d’un ancien Waffen SS que les 6 millions de juifs assassinés par les nazis sont un “point de détail” ? Est-t-il crédible de faire comme si les militants du FN ne s’engageaient pas dans un parti dont les dirigeants n’ont jamais hésité à soutenir leurs militants lorsque ceux ci se sont rendus coupables de crimes racistes ? Dire que la bataille rangée étaient inévitable alors que les militants antifascistes ont choisi depuis de nombreuses années d’appeler la police et d’éviter l’affrontement physique avec les nazillons du FN, c’est tout simplement étaler sa mauvaise foi, ou tout au moins des a priori politiques qui bénéficient au FN. Ce type d’amalgame permet aux militants FN d’installer tranquillement l’insécurité des militants antifascistes .

3. Nous rappelons que ces incidents se situent dans une chronologie locale constituée d’agressions, de menaces de mort et d’intimidations diverses . Le jeudi 29 mai est exemplaire : les militants du FNJ étaient en train de coller plusieurs centaines d’autocollants “tu niques la France : dégage !” autour des domiciles de 2 militants du SCALP18, avant de s’en prendre au véhicule de l’un d’entre eux, à défaut de pouvoir l’agresser physiquement. Sur le plan national, qui peut oublier les crimes commis par des militants et sympathisants du FN, les nombreuses agressions physiques pratiquées sans que le FN ne soit jamais inquiété juridiquement ?