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mort d'un élu local

Serge VINÇON est mort le dimanche 16 décembre 2007.
Son décès a été l’occasion d’une inacceptable promotion de son bilan politique.
Nous respectons la douleur de sa famille, mais l’action du défunt sénateur / maire de Saint Amand Montrond n’a pas été celle d’un républicain.

VINÇON Serge a témoigné en faveur de M. PAPON Maurice, ancien secrétaire de la préfecture de la Gironde sous l’Occupation.

PAPON a été condamné pour “complicité de crime contre l’Humanité” en avril 1998.

VINÇON n’a jamais retiré son soutien à M. PAPON.

Si la République et la Démocratie sont bien des valeurs avant d’être l’expression d’une majorité électorale, alors il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que M. VINÇON n’avait plus aucune forme de légitimité politique.
Personne ne peut servir la République en soutenant ses fossoyeurs.

La presse “républicaine” nous permettra donc de ne pas ressentir ce “souffle glacé” et ce “grand vide” qui se sont emparé de rédactions soumises à des intérêts contraires en la circonstance aux principes de Liberté, d’Egalité et de Fraternité.

Non, la République, ce n’est pas la dictature de majorités manipulées.
Il n’y a pas de majorité légitime lorsque les droits de l’Homme sont bafoués.
La seconde guerre mondiale nous a appris que les institutions républicaines pouvaient être perverties, malgré la préservation d’une apparente légalité.
Hitler a été élu ; était il pour autant un démocrate ?
Ses crimes étaient ils pour autant légitimes ?

Les puissances de l’argent et de l’ordre établi ont de tout temps piétiné les valeurs républicaines ; ce n’est pas une raison pour les laisser faire ; c’est la meilleure des raisons possible pour continuer à lutter contre ceux qui ne connaissent que la loi du plus fort et font semblant de défendre les valeurs démocratiques pour mieux les faire régresser.